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« Séjour en enfer » (2002)

livresejourExtrait: longé dans l’enfer de l’alcool, j’ai, à l’âge de trente et un ans, touché le fond L’alcool avait « foutu ma vie en l’air ». Mon corps ne supportait plus mes abus. Me rendant compte de ma déchéance, j’ai fait une dépression. Le 9 novembre 1993 à 11h, on m’a admis à l’hôpital psychiatrique de Malévoz à Monthey.

Le 7 décembre 1993 j’entre à « Villa Flora » à Sierre, maison de cure pour alcooliques et dépendants de diverses drogues. Le 11 janvier 1994, 16h, me voilà de retour chez moi. Actuellement, je suis heureux et en pleine forme. Ma vie a complètement changé. Mon abstinence est positive. Si j’ai décidé de raconter mon expérience c’est pour faire connaître les problèmes d’un alcoolique. Pour que les personnes esclaves de l’alcool sachent qu’il est possible de vivre sobre et heureux.

Ne pouvant rédiger une thèse médicale sur l’alcoolisme, ni proposer une recette pour vivre abstinent, je raconte mon histoire, ma vie, mon expérience de l’alcool, ma destruction et les stratégies mises en place pour éviter de replonger dans cet enfer. »

« Assumer sa sobriété » (2006)

 

Mon deuxième livre « Assumer sa sobriété » est paru en novembre 2006. En voici un premier extrait :

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« Le choix de sobriété comporte plusieurs étapes bien distinctes dans le processus de rétablissement d’un dépendant à un produit psychotrope. Assumer sa sobriété est un état d’esprit qui permet de se regarder en face et d’être en paix avec soi-même. Accepter sa condition de dépendant et faire tout ce qu’il faut pour vivre en équilibre, serein et heureux malgré tous les problèmes de la vie. Cet état d’esprit demande une certaine philosophie de la vie. Cette philosophie s’acquiert dans la majorité des cas au travers de souffrances subies et surmontées plus ou moins péniblement. Assumer c’est s’accepter et accepter les autres, sans pour autant tomber dans le piège de qu’est ce qu’on va dire. Quand on est en paix avec soi on ne ressent plus le besoin de se justifier, et les critiques négatives sont tout simplement ignorées ».